Suite à la mobilisation de dizaines d’enseignants dans le Loiret contre les heures supplémentaires à rallonge demandées par l’administration, en dehors même des 108h, notre organisation a interpellé la DASEN par écrit à propos de ce cadrage académique.
« Mme l’IA-DASEN du Loiret
Nous avons pris connaissance de votre courrier concernant nos questions liées aux demi-journées de pré-rentrée, à la journée de solidarité et aux demi-journées de formation issues de l’arrêté du 7 décembre 2022.
Tout d’abord, nous souhaitons vous remercier pour votre réponse et les éléments apportés par mail et par courrier postal.
Néanmoins, certains éléments dans votre courrier ont attiré notre attention.
D’une part, les deux demi-journées de formation issues de l’arrêté du 7 décembre 2022 ne peuvent se faire en plus des activités et missions de 108h annuelles, définies par le décret du 30 juillet 2008, sauf à avoir un caractère optionnel. Malgré cela, il n’a jamais été indiqué dans les notes d’informations envoyées aux enseignants dans le Loiret que ces formations étaient optionnelles ou déduites des 108h.
D’autre part, concernant l’organisation de la journée de solidarité, il est indiqué dans la note de service du 7 novembre 2005 qu’elle « prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services ». En l’état, les conseils des maîtres n’ont pas encore été sollicités pendant l’année 2025 2026 pour connaître les choix formulés par les équipes concernant les besoins dans les écoles.
Nous considérons donc, en respect des éléments évoqués ci-dessus, que les formations issues de l’arrêté du 7 décembre 2022 sont optionnelles (ou déduites du temps de formation des 108h) et que les conseils des maîtres doivent être sollicités en amont de décisions liées à l’organisation de la journée de solidarité.
Nous espérons pouvoir évoquer avec vous ces éléments lors de l’audience demandée auprès de vos services par notre représentant syndical de la FNEC-FP-FO.
En restant à votre disposition et en vous priant de croire à notre attachement aux services de l’Éducation Nationale.
Respectueusement »
En réponse, l’administration a pris acte de ces remarques et a invité les représentants de notre organisation a échangé lors d’une audience en octobre 2025.
D’ici là, nous maintenons notre position et invitions les collègues à se mobiliser contre les demandes hors du cadre réglementaire concernant les « deuxièmes » journées de prérentrée et des journées de solidarité.