Déclaration liminaire des élus FNEC-FP-FO lors du CAAS -Commission académique d’action sociale- du 17 septembre 2024

Élus à la Commission académique d’action sociale de l’académie Orléans-Tours, les représentants de la FNEC-FP-FO (Fédération Nationale de l’Education et de la Culture, Fonction Publique, Force Ouvrière) ont fait une déclaration liminaire préalable à la réunion, dénonçant la politique actuelle et le retard inacceptable du ministère pour pour définir le budget alloué aux actions sociales.

« Déclaration CAAS du 17 septembre 2024
La rentrée scolaire se déroule cette année dans une situation d’une
gravité inédite où, depuis la démission du gouvernement Attal le 16
juillet, le président Macron refuse de prendre en compte le résultat des
élections législatives, alors que les salariés se sont massivement rendus
aux urnes pour exprimer le rejet de sa politique.
Le jeudi 5 septembre 2024, le président Macron a décidé de nommer
Michel Barnier Premier ministre, confirmant ainsi sa volonté de
poursuivre et d’aggraver les attaques contre les travailleurs.
Il répond positivement à la demande du MEDEF qui refuse l’abrogation
de la réforme des retraites, le SMIC à 1600 euros, et exige la mise en
œuvre de la réforme de l’assurance chômage ou encore la poursuite des
aides aux entreprises sans contreparties.
Au nom du « déficit », le président Macron compte bien faire payer le
prix fort aux salariés et à la population. Son gouvernement soi-disant «
démissionnaire » prépare un budget d’austérité pour 2025 qui poursuit la
destruction des services publics et le gel du point d’indice des
fonctionnaires.
La Sécurité sociale, les droits des assurés sociaux, les congés
maladies… : tout devrait y passer.
Pendant ce temps des centaines de milliards sont déversés pour les
actionnaires et pour la marche à la guerre.
La FNEC-FP-FO tient à dénoncer les conditions dans lesquelles le
budget de l’Action Sociale si important pour les personnels de
l’Education Nationale en particulier les plus fragiles financièrement, a été
géré en juin dernier. En effet, les personnels ont encore subi la politique
du président Macron qui a choisi de dissoudre l’Assemblée et a
volontairement paralysé le pays. La FNEC-FP-FO s’indigne de la
suspension par l’académie, de ce fait, d’une grande partie des
prestations plus que nécessaires aux personnels.
C’est inacceptable !
Qu’en est-il aujourd’hui, des décisions prises de suspension de
paiement de ces prestations ? Nous demandons un bilan à l’occasion de
cette CAAS.
Alors que la précarité ne cesse de s’accroître chez les personnels en
particulier touchés par l’inflation orchestrée par la politique économique
du président Macron, le budget alloué en 2024 est très inquiétant. Il est
en baisse par rapport à 2023. Nous contestons ce choix et exigeons que
le budget soit revu à la hausse pour 2025. »

Rendez-vous de carrière hors délai, l’administration répondu au SNUDI-FO45

Suite au courrier envoyé à l’administration il y a plusieurs jours, faisant état de plusieurs retards dans les informations transmises aux collègues concernés par un rendez-vous de carrière, l’administration a répondu.

Il a été indiqué que les  » IEN ont également été informés de la liste des personnels concernés et sauront adapter leur action auprès des enseignants concernés. »

Pour les enseignants concernés, vous avez toujours la possibilité de solliciter l’aide du SNUDI-FO45 pour être accompagner pendant la préparation de ce moment : https://framaforms.org/snudi-fo-45-fiche-de-suivi-pour-un-accompagnement-au-rdv-de-carriere-ppcr-annee-2024-2025-1726559358

« 64 ans, c’est toujours non! »

Communiqué intersyndical : « 64 ans c’est toujours non ! »

Le nouveau Premier ministre vient d’annoncer l’ouverture d’un chantier pour « améliorer la réforme des retraites ». Après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, il s’agit d’une première reconnaissance que cette réforme est injuste. C’est le résultat de la mobilisation exemplaire de toutes et tous, salariées et salariés, fonctionnaires, actifs·ves ou retraité·es, jeunes et étudiant·es. Nous appelons le premier ministre à suspendre immédiatement la réforme pour permettre son abrogation et à organiser une conférence de financement des retraites au cours de laquelle les organisations syndicales démontreront qu’il est possible de revenir sur les 64 ans.

L’avenir des retraites mérite un débat de haut niveau : il faut pouvoir aborder l’ensemble des questions et discuter de l’ensemble des paramètres. C’est ainsi qu’il faut supprimer les mesures d’âge de la précédente réforme tout en consolidant l’avenir de notre système de retraites par répartition.

Alors que 8 Françaises et Français sur 10 restent opposés à la réforme, le premier ministre a annoncé son souhait d’une nouvelle méthode démocratique redonnant la main au parlement et aux acteurs sociaux. Nos organisations sont prêtes à participer à tous les rendez-vous de concertation et de négociation sur toutes les questions de retraite : les mesures d’âge qui doivent être abrogées, l’égalité femmes/hommes, la pénibilité, l’emploi des senior·es, les carrières longues… , les problèmes qui se posaient avant les 64 ans sont encore accrus par la réforme. Il faut donc en suspendre son application pour pouvoir traiter sérieusement ces questions cruciales.

De même, le refus de revalorisation des pensions au 1er janvier est une injustice : les retraité·es ne sont pas plus des privilégié·es que les actifs·ves. Il y a 2 millions de retraité·es pauvres, dont la grande majorité sont des femmes, la revalorisation de leur petite retraite est une mesure de justice sociale !

Retrouvez le communiqué intersyndical « 64 ans c’est toujours non ! » : Cliquez ICI

Rendez-vous de carrière hors calendrier légal, le SNUDI-FO45 écrit à l’administration

Lors de ce début d’année scolaire 2024 2025, nous avons plusieurs fois appris que les collègues concernés par un rendez-vous de carrière cette année n’avaient pas été informés en temps en heure avant l’été, en respect de l’article 3 de l’arrêté du 5 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, d’éducation et de psychologues du ministère chargé de l’éducation nationale.

L’administration a reconnu auprès des collègues une « erreur technique ». Nous avons malgré tout écrit à l’administration pour demander une compensation permettant aux collègues de préparer sereinement et correctement les rendez-vous de carrière.

Document de préparation au rendez-vous de carrière

Avant la réalisation du rendez-vous de carrière, il est possible pour les collègues de transmettre un document rempli au préalable à l’IEN pour mettre en avant tous les éléments le concernant.

Document à retrouver ici.

Pour les collègues qui le souhaitent, il est possible de demander l’aide du SNUDI-FO45 pour le rendez-vous de carrière.

Accompagnement pour son rendez-vous de carrière

Le SNUDI-FO 45 se mobilise pour orienter, accompagner, guider et défendre si besoin les collègues qui auront un rendez-vous de carrière cette année.
Ils sont invités à remplir le formulaire suivant pour nous communiquer leurs besoins.

En cas de difficulté pour le remplir, vous pouvez aussi nous contacter en utilisant l’espace « Nous conctacter »

Mobilisation pour défendre l’enseignement spécialisé !

Un bilan catastrophique dans l’Éducation Nationale

Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico- sociaux faute de places.
Ce sont donc 24 000 élèves dont le droit à bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés et/ou à leur handicap sera bafoué pour des raisons d’économies budgétaires. Ces élèves sont bien souvent inscrits d’office en classe ordinaire, situation d’autant plus inacceptable que les conditions de travail des personnels dans les écoles et les établissements sont de plus en plus désastreuses.

Bon nombre d’enfants sont également scolarisés avec moins de 6h par semaine en enseignement ordinaire et finissent par vivre une déscolarisation totale. L’Éducation nationale est d’ailleurs régulièrement sanctionnée suite à des recours de parents dénonçant le manque de moyens mis au service de la
scolarisation de leurs enfants (ex : CAA de Nantes du 16 juillet 2024).

Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève.

La Fédération Nationale de l’Enseignement et de la Culture dans la Fonction Pulique, Force Ouvrière -FNEC FP FO – qui regroupe notamment les syndicats de Force Ouvrière du premier degré, du second degré, des personnels administratifs, ou encore des personnels de direction avait pris l’initiative avec d’autres organisations de la confédération Force Ouvrière d’organiser une journée de mobilisation à Paris le 25 janvier dernier pour défendre l’enseignement spécialisé et adapté.

À la suite de cette mobilisation réussie, ces organisations invitent les personnels, adhérents ou non, à signer massivement la pétition en ligne pour exiger la défense de l’enseignement adapté et spécialisé, le maintien et la création de places dans les établissements spécialisés, le recrutement d’enseignants spécialisés et d’AESH ou encore un statut de fonctionnaire pour les AESH.

Notre fédération partage cette initiative et appelle à signer cette pétition :

https://www.fo-fnecfp.fr/petition-defense-de-lenseignement-specialise/?

Le SNUDI-FO 45 écrit au DASEN du Loiret à propos des évaluations généralisées

« Mr le DASEN du Loiret

Mr le chef de la division des écoles

Mesdames, messieurs les IEN de circonscription.

En cette période de préparation à la rentrée scolaire, notre syndicat SNUDI-FO 45 a pris connaissance de certains éléments concernant les évaluations nationales. Il nous semble nécessaire d’en échanger avec vous afin de veiller au bon déroulement de cette rentrée scolaire.Passation des évaluations dans les écoles.

Les enseignants ont déjà reçu dans les boites mails des écoles un courriel daté du 26 août indiquant les dates et les modalités de passation et des remontées des évaluations dans les classes du CP au CM2.

Ces évaluations ne bénéficient d’aucun cadrage institutionnel (ni obligation de service, ni inscrit dans les 108h pour les remontées) et ne sont donc en aucun cas des obligations.

Nous rappellerons prochainement à tous les enseignants que ces passations et ces remontées ne peuvent aller à l’encontre de la liberté pédagogique et que chacun est libre, ou non, de les réaliser dans sa classe et d’en faire les remontées.

Nous vous remercions donc par avance de laisser le choix aux collègues de faire ou non ces évaluations.

En vous remerciant pour votre compréhension en en vous priant de croire à notre attachement à l’Éducation Nationale.

Respectueusement. »

Evaluation spécifique des directeurs : pour le SNUDI-FO, c’est NON

« Madame, Monsieur,
Vous êtes éligible en 2024-2025 à une évaluation au titre de vos fonctions de direction d’école, sous réserve d’exercer ces fonctions au 1er septembre 2024.
Pour votre information, vous trouverez en lien les modalités du dispositif d’évaluation.
Vous serez informé(e) de la date, de l’heure et du lieu de l’entretien par courriel au moins 15 jours calendaires avant la date de celui-ci. »

Voilà le message qu’ont reçu bon nombre de directeurs durant les congés d’été. Quelle est cette évaluation ? D’où vient-elle ?

Une évaluation spécifique issue de la loi Rilhac

Dans le cadre des textes d’application de la loi Rilhac (décret du 14 août 2023 et circulaire du 20 mars 2024), les directeurs d’école seront dorénavant évalués au plus tard après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis au moins une fois tous les cinq ans, hors temps scolaire, par l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription dont ils dépendent.

Cette évaluation donnera lieu à un entretien portant sur la mission spécifique de directeur d’école et sur ses conditions d’exercice. Cet entretien fera l’objet d’un compte rendu écrit.

La circulaire confirme que l’évaluation des directeurs ne peut avoir lieu la même année que les rendez-vous de carrière ; elle est distincte de ceux-ci. Elle ne permettra donc pas une accélération de carrière.

Pourtant, la mise en œuvre de cet entretien n’est pas sans rappeler celle des rendez-vous de carrière :
– le directeur est informé avant le début des vacances d’été de la programmation d’un entretien professionnel pour l’année scolaire à venir ;
– la date de cet entretien lui sera notifiée au plus tard quinze jours calendaires avant la date de celui-ci. A noter cependant que cet entretien se déroulera en dehors des heures de classe ;
– le directeur évalué pourra effectuer des remarques par écrit voire un recours hiérarchique suite à cette évaluation.

Une évaluation calquée sur celle des chefs d’établissement du 2nd degré

Dans une situation où les contre-réformes successives et les suppressions de postes mises en place par les gouvernements Macron aboutissent à la territorialisation de l’Ecole publique et à la dégradation des conditions de travail de tous les personnels et notamment les directeurs, ceux-ci seraient évalués par écrit, à l’aide d’un formulaire spécifique, sur leurs compétences :
– pédagogiques (animation, pilotage, coordination des projets et de l’équipe pédagogique) ;
– relationnelles avec les familles, les représentants légaux des élèves ;
– relationnelles avec les représentants élus des parents d’élèves, les partenaires de l’école (élus, associations) ;
– organisationnelles relatives au fonctionnement de l’école.

Des directeurs placés sur des sièges éjectables

Alors que les directeurs, comme tous les autres enseignants, sont déjà évalués dans le cadre de leurs rendez-vous de carrière, cette évaluation spécifique n’a d’autres objectifs que d’avancer vers un statut particulier pour les directeurs, de les transformer en contremaîtres dociles chargés de mettre en œuvre les contre-réformes… et de les accabler de toujours plus de tâches !

Et pour cela, un article du décret du 14 août 2023 permet de les maintenir sous pression voire de les placer sur un siège éjectable : « Les instituteurs et professeurs des écoles nommés dans l’emploi de directeur d’école peuvent se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale dans l’intérêt du service. »

Le SNUDI-FO invite les personnels, et en particulier les directeurs,
à se réunir pour faire valoir leurs revendications

Les mesures prises par Macron et ses gouvernements, notamment en ce qui concerne l’Ecole publique, sont combattues par les personnels, rejetées par les électeurs aux élections législatives, et pourtant elles continuent de s’appliquer comme si de rien n’était. Pire, le président Macron ose nommer un premier ministre, Michel Barnier, fervent partisan des politiques de rigueur et de privatisation, ennemi de l’Ecole publique et du statut des personnels.

Inacceptable pour le SNUDI-FO.

Le SNUDI-FO réaffirme son exigence d’abrogation de la loi Rilhac et de ses textes d’application, en particulier ceux concernant l’évaluation des directeurs.

Les directeurs n’ont pas besoin d’évaluation spécifique ou d’un statut particulier mais d’une augmentation des quotités de décharges, d’une réelle revalorisation (100 points d’indice pour tous), d’une aide administrative statutaire et d’un allègement des tâches.

Le SNUDI-FO invite les personnels, en particulier les directeurs, à participer aux réunions initiées par le SNUDI-FO dans les départements de manière à décider des initiatives à prendre pour faire aboutir les revendications

Retrouvez le communiqué du SNUDI FO : Cliquez ICI