Journée de solidarité, pré-rentrée des enseignants et « 2ème journée de pré-rentrée » : rappel de vos droits !

La journée de pré-rentrée

La journée de pré-rentrée 2025 des enseignants est fixée au vendredi 29 août 2025 par l’arrêté du 7 décembre 2022 définissant le calendrier scolaire 2025/2026.

Cette journée n’apparaissant pas dans le cadre du décret 2008-775 régissant nos obligations de service, ellen’est pas une obligation de service : elle est un usage traditionnel où le conseil des maîtres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année. Aucun texte ne précise ni la durée ni les horaires : aussi, son organisation relève de la liberté pédagogique de chaque enseignant, qui planifie et maîtrise son emploi du temps, et prépare sa classe pour le jour de la rentrée des élèves.

  • La pré-rentrée et les AESH

Les AESH ne sont pas soumis à la même règlementation que les enseignants. Ce sont les articles 3.1. et 3.4 de la circulaire n°2019-090 du 5 juin 2019 qui s’appliquent pour cette catégorie de personnels et, de fait, leur contrat de travail. Celui-ci mentionne un nombre d’heures total à faire sur 41 semaines dont le nombre d’heures exact d’accompagnement élèves. Dès lors, le reste des heures à faire, dites « heures invisibles » correspond aux heures passées en réunions et aux temps de préparation relatifs à l’accompagnement.

Ainsi, il peut être demandé aux AESH par les IEN à n’importe quel moment du temps hors scolaire de se réunir dans le cadre de l’accompagnement des élèves dans la limite du nombre d’heures invisibles.

Concernant la « pré-rentrée », il n’y a donc pas d’obligation pour les AESH d’être présents sur leur(s) école(s) si aucune consigne des IEN ou des directeurs n’a été donnée en ce sens.

Dans le cas contraire, il appartient aux collègues AESH de bien noter le nombre d’heures effectuées et de les déduire du quota « heures invisibles ».

  • La « 2ème journée de pré-rentrée » n’existe pas !

Comme chaque année à cette période, les personnels se posent la même question sur la validité ou l’obligation d’une « 2ème journée de pré-rentrée ».

Le calendrier scolaire officiel 2025/2026 a été fixé par l’arrêté du 7 décembre 2022, aucun texte règlementaire ne mentionne l’existence d’une « deuxième journée de pré-rentrée ». La réglementation n’envisage aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un IA-DASEN ou de tout autre représentant de l’administration à propos de la date de la pré-rentrée. Aucun personnel ne peut être contraint d’être présent à l’école avant le vendredi 29 août 2025, jour de la pré-rentrée.

Pourquoi alors certains IEN ou directeurs parlent alors d’une prétendue « 2ème journée de pré-rentrée » ? Certains font référence au renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 7 décembre 2022 qui précise : « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

A ce propos, le Snudi-FO signale que :

  • « pourront » ne signifie pas « devront »
  •  « les temps de réflexion et de formation » évoqués par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 7 décembre 2022 s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des professeurs des écoles définies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit notamment dans le cadre des 108 heures :  48 heures consacrées entre autres aux travaux en équipes pédagogiques et aux heures de concertations et 18h consacrées à des actions de formation continue

Pour résumer :

  • Il y a bien un seul jour de pré-rentrée : le vendredi 29 août 2025
  • Il n’y a pas de demi-journées « à récupérer » en plus, un mercredi ou un autre jour, avant ou après la pré-rentrée officielle.
  • Six heures de réunion peuvent être programmées dans l’année scolaire, selon une organisation imposée par la hiérarchie (IA-DASEN ou recteur et pas l’IEN dans sa circonscription). Dans cette situation, ces six heures doivent être déduites de l’enveloppe des 108 h !

Le Snudi-FO continue de demander à ce que la rentrée des enseignants soit fixée au 1er septembre et que l’année scolaire se termine le 30 juin au plus tard, sur 36 semaines ! En cas de problèmes ou de pressions, contactez immédiatement le Snudi-FO !

  • La journée de solidarité

La loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 a institué une journée de travail supplémentaire hors temps de présence devant élèves : la « journée de solidarité». Notre syndicat s’y est toujours opposé et exige l’abrogation de cette mesure. Cette journée de travail gratuit, inscrite dans la loi, s’impose en effet aux salariés, dont les enseignants, les PsyEN et les AESH.

La déclinaison de la journée dite « de solidarité » dans l’Education Nationale est précisée par la note de service du 7 novembre 2005 : « Pour les enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée dans le premier degré, par l’inspecteur de l’éducation nationale après consultation du conseil des maîtres. »

Règlementairement, si la date est fixée par l’IEN, il doit avoir au préalable consulté le conseil des maîtres, d’autant plus que la note de service précise également : « Le dispositif prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services. »

Dans certains départements, les IEN se contentent de demander aux directeurs la (ou les) date(s) de ces deux demi- journées, ce qui est le scénario le plus avantageux pour les personnels.

Dans les départements où les IEN imposent arbitrairement la date de la journée de solidarité, le syndicat départemental peut donc intervenir :

  • Si l’IEN n’a pas consulté au préalable le conseil des maîtres ;
  • En s’appuyant sur le fait que la note de service indique que le choix des équipes doit être pris en compte.

Précisons également que la note de service indique : « Les dates auxquelles les agents seront appelés à effectuer le service lié à la journée de solidarité doivent être fixées avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours. ». Un IEN   ne peut donc pas réglementairement fixer la date de la journée dite « de solidarité » (ou des deux demi- journées dites « de solidarité ») après le 1er janvier.

Quant au contenu de cette journée, la note de service précise qu’« Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. »

Si la journée dite « de solidarité » doit être en rapport avec le projet d’école, les IEN n’ont pour autant pas la possibilité d’en imposer le contenu précis, d’autant plus que, rappelons-le, la note de service indique que « Le dispositif prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services. »

Journée de solidarité, 2eme journée de prérentrée, journées de formation en plus … STOP !

Je signe et je partage la pétition.

 » La moitié des enseignants déclare travailler au moins 43 heures par semaine », c’est ainsi qu’est titrée la note d’information de la DEPP (La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) d’octobre 2022. Or, depuis cette date, les conditions de travail des enseignants ne se sont pas améliorées : les 108h sont toujours dépassées, il faut aller travailler pendant les vacances pour préparer la classe, et les demandes institutionnelles ont augmenté avec la généralisation des évaluations de début d’année pour tous les niveaux.

Dans ce contexte, dans le Loiret, les personnels du 1er degré découvrent des nouveaux temps de réunions prévus pour l’année scolaire prochaine, en plus des 108h : une journée de solidarité imposées aux équipes, une « deuxième journée de pré rentrée », deux demi-journées du recteur pour des temps de formation, etc.

Pour notre organisation syndicale SNUDI-FO45, ces demandes ne sont pas acceptables. Il est urgent donc de demander :

_ la libre organisation de la journée de solidarité par les conseils des maîtres (la note de service du 7 novembre 2005 relative à l’organisation de la journée de solidarité précise que  » Le dispositif prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services […] [Elle] sera déterminée dans le premier degré, par l’inspecteur de l’éducation nationale après consultation du conseil des maîtres « )

la suppression des « deuxièmes journées de prérentrée » dans les écoles ( La journée de pré-rentrée 2024 des enseignants est fixée au vendredi 30 août 2024 par l’arrêté du 7 décembre 2022 définissant le calendrier scolaire 2024/2025.)



_ la suppression des deux demi-journées du recteur pour imposer 6h de formation en plus ( l’arrêté du 7 décembre 2022 précise que  » deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. » : elles ne sont pas obligatoires, à moins d’être soustraites des 108h, soit dans les 48h de temps de concertation, soit dans les 18h de formation continue)

https://demo.pytition.org/petition/user/SNUDI-FO45/6h-de-formation-au-dela-des-108h-cest-non

Canicule : alerte sur nos conditions de travail dans les établissements scolaires et administratifs !

Chers collègues, 

Météo France annonce des températures de 35° à 40°C dans notre département en début de semaine prochaine, et le Loiret est passée en vigilance canicule orange aujourd’hui à 12h. Les températures dans les établissements scolaires et administratifs non climatisés vont donc continuer à augmenter.

En Indre-et-Loire, la ville de Tours a pris la décision de fermer les écoles publiques pour les élèves les après-midi du lundi 30 et du mardi 1er juillet. Mais les décisions sont prises commune par commune pour le 1er degré.

Dans les établissements du second degré, il y a les corrections du brevet dans les collèges, le Grand Oral et les oraux de bac de français dans les lycées, les personnels vulnérables (femmes enceintes, personnels souffrant de maladie chronique, …) peuvent faire face à des risques pour leur santé résultant de l’exposition à une chaleur aussi intense.

Aussi, face à cette canicule qui se profile, en cas de difficultés, nous vous invitons à nous saisir rapidement si besoin !

1er degré, AESH : fo.snudi45@gmail.com

2nd degré, AESH : snfolc.loiret@orange.fr

personnels administratifs : spaseen.fo.orleans.tours@gmail.com

autres catégories de personnels : fnecfpfo.orleans.tours@gmail.com

Temps de réunion et de formation en plus des 108h? Le SNUDI-FO 45 interpelle le DASEN du Loiret

Copie du courrier adresse aux services du DASEN du Loiret le 26 juin 2025 concernant différentes informations transmises aux collègues dans les circonscriptions :

« Mme la DASEN par intérim

Mr le Secrétaire Général

Notre organisation syndicale, SNUDI-FO 45, a été interpellée plusieurs fois ces derniers jours par des personnels.

Lors de la diffusion d’informations dans les circonscriptions, par le biais de notes de services ou de réunions de directeurs, plusieurs d’entre eux ont été étonnés de voir une augmentation du nombre d’heures prévues pour des temps de concertation ou de réunions à la rentrée prochaine : deuxième journée de pré-rentrée, journée de solidarité ou encore deux demi-journées du recteur.

Nous avons écrit aux IEN dans les circonscriptions mais comme certaines de ces décisions relèveraient d’une organisation académique, nous souhaitons évoquer directement avec vous nos interrogations.

Existe-t-il un cadrage académique pour la rentrée de 2025 concernant les points suivants :

– faire de la journée de solidarité en 2025-2026 un temps de travail lié à l’évaluation d’école ou au projet d’école ?

– organiser d’une deuxième journée de pré-rentrée, avant la date du 30 août 2025 ?

– mettre en place les « deux demi-journées du recteur » et en faire un temps de formation aux nouveaux programmes, en plus des 108 h ?

Nous vous remercions par avance pour la lecture de ce courrier.

Dans l’attente de votre retour.

Cordialement

Le SNUDI-FO 45″

CAAS, déclaration liminaire de la FNEC-FP-FO

Déclaration liminaire syndicale lue en introduction de la CAAS du 2 mai 2025

Déclaration CAAS du 2 mai 2025

FNEC FP FO

Au lendemain du 1er mai 2025, journée de lutte pour le droit des travailleurs partout dans le monde, notre organisation syndicale s’inquiète du recul de ces droits, y compris au sein de notre pays, avec une proposition récente de sénateurs, appuyés par la Ministre du Travail et de la Santé Mme Vautrin, de faciliter le travail le 1er mai. La raison avancée ? Permettre, en bonne volonté, à ceux qui veulent de travailler. Cette belle volonté, la FNEC FP FO n’y croit pas et voit là une nouvelle manœuvre pour affaiblir le droit des travailleurs.

Comment croire en la bonne volonté d’un gouvernement qui a, malgré les mobilisations contre le projet de loi Kasbarian en décembre 2024, a maintenu le projet de baisser la rémunération des fonctionnaires malades à 90 % après le jour de carence ?

Comment croire en la bonne volonté de ce gouvernement lorsque le porte-parole annonce, pour la construction du budget 2026, le besoin d’économiser entre 40 et 50 milliards sur les dépenses de l’état sans jamais évoquer les économies possibles à faire dans le premier poste de dépense de l’état, celui des aides publiques aux entreprises ?

Comment croire en la bonne volonté d’un gouvernement lorsque la ministre de l’Éducation Nationale se félicite publiquement de l’annulation de 4000 suppressions de postes pour mieux passer sous silence les 670 postes d’enseignants supprimés, les 5000 classes fermées, et une réforme de la formation revue à la baisse avec un salaire de misère pour les deux premières années d’un stagiaire ?

Comme indiqué dans le courrier intersyndical envoyé le 23 avril à la ministre de l’Éducation Nationale, le service public d’Éducation ne tient plus qu’à un fil, celui de la conscience professionnelle de nos collègues.

Nous constatons, à rebours des décisions et des actions gouvernementales, une augmentation du budget prévisionnel en 2025 pour les prestations interministérielles présentées lors de ce CAAS. Nous espérons que ce budget sera maintenu en l’état Nous nous inquiétons malgré tout pour les budgets des années à venir compte-tenu de la volonté actuelle de chercher à faire des économies dans les services publics.

Ecole sans directeur, le SNUDI-FO 45 interpelle le DASEN !

Blanquer en rêvant, le Loiret l’a fait, une école sans directeur !

Rappelez-vous, c’était en 2019 : Jean-Michel Blanquer écrivait aux directeurs et directrices d’écoles pour présenter ses actions futures. Il évoquait aussi la mise en place des EPLESF, les « établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux » avec le rattachement de plusieurs écoles sous l’autorité du collège de secteur et la disparition des directeurs dans ces établissements.

Après une forte mobilisation des enseignants, des parents d’élèves et des municipalités contre ces réformes, ce projet avait été finalement supprimé par le sénat. Adieu donc l’idée d’avoir des écoles sans directeur, sous la tutelle d’une direction ou d’un responsable dans un autre établissement.

Quelques années plus tard, Cécile Rilhac alors députée macroniste célèbre pour sa loi concernant les directeurs, relance cette idée d’écoles supervisées par un « super directeur » : le projet de loi Rilhac II. Déposé en février 2024, il propose la création des EPLEP, les « établissements publics locaux d’enseignement primaire ». À nouveau l’idée est de pouvoir réunir plusieurs écoles, de plusieurs communes, sous l’autorité d’une seule personne, ici un directeur ou une directrice unique. Finalement, le projet de loi ne voit pas le jour après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.

Mais malgré tous ces échecs, l’administration de l’Éducation Nationale dans le Loiret a pris l’initiative d’essayer une école sans directeur. En cours d’année, dans un RPI organisé en deux écoles dans le Loiret, une directrice nouvellement nommée à la rentrée de 2024 a pris connaissance d’un nouvel arrêté, l’affectant finalement au poste d’enseignante sans modifier les arrêtés des autres collègues de l’école. Cette école se retrouve donc, depuis le début de l’année scolaire, sans directeur nommé en son sein et voit toutes les tâches de direction réalisées par le directeur de l’autre école du RPI (qui lui n’a vu aucune modification de son affectation ni de sa prime de direction, ni du temps de décharge alloué).

Pire encore, le poste de directeur de cette école a disparu de la liste des postes pendant le mouvement, sans aucune modification de l’organisation de ce RPI évoqué en CSA-D (ni fusion, ni fermeture). L’école sera, à nouveau, sans directeur à la rentrée prochaine.

Nous nous inquiétons de cette prise d’initiative et nous demandons au DASEN du Loiret d’intervenir pour permettre à cette école de fonctionner correctement.

Notre organisation syndicale rappelle que, conformément à la circulaire N° 2003-104 du 3 juillet 2003 relative à l’organisation de la carte scolaire et à l’article D411-3 du Code de l’Éducation, toutes les écoles doivent avoir un directeur/ une directrice nommé.e, même si ces établissements scolaires sont intégrés dans un RPI dispersé.

Nous rappelons aussi nos revendications pour une amélioration immédiate des conditions de travail des directeurs :

  • abandon de la loi Rilhac ;
  • abandon évaluations d’écoles ;
  • augmentation du temps de décharges dans tous les établissements ;
  • augmentation de 100 points d’indice pour tous les directeurs ;
  • allègement des tâches de directeurs et directrices.

Orléans, le 5 mai 2025

Stage syndical « Directeur et adjoint, qui fait quoi ? »



Afin de répondre aux demandes des collègues concernant les questions liées à la direction, au rôle du directeur, au rapport entre le directeur, les adjoints, les AESH, les mairies et les IEN, nous organiserons un stage « DIRECTION » ouverts à tous et à destination de tous (directeurs, futurs directeurs, adjoints, AESH, …) le mardi 1er juillet 2025, toute la journée, à Orléans.

Les inscriptions sont possibles jusqu’au 1er juin à cette adresse.

Concours d’enseignement : le gouvernement passe en force !

Face au tollé provoqué par son projet de réforme des concours et de la formation des enseignants, la ministre Nicole Belloubet avait dû renoncer à publier le décret fondateur de cette réforme. Un an plus tard, presque jour pour jour, Élisabeth Borne, détentrice du record des 49.3 comme Première ministre, devenue ministre de l’Éducation nationale et de l’ESR, publie au journal officiel du 17 avril un texte inchangé après avoir refusé toute expression à ce sujet des syndicats en CSA ministériel !

Un décret toujours porteur des graves reculs dénoncés par la FNEC FP-FO :

Maintien de la masterisation, cette fois en parallèle de la formation professionnelle initiale, après le concours passé en fin de L3 : élèves fonctionnaires durant le M1 puis fonctionnaires stagiaires durant le M2, les lauréats seront surchargés d’exigences multiples.

Maintien de concours où la part disciplinaire est réduite à peau de chagrin, en particulier à l’oral (épreuves d’admission), où, plus que la maîtrise des connaissances disciplinaires ou l’esprit critique, c’est la docilité aux attentes hiérarchiques qui sera évaluée.

Barrage supplémentaire entre le M1 et le M2 pour des lauréats de concours qui seraient taxés d’ « insuffisance manifeste ».

Inégalité devant le concours de professeurs des écoles, ceux ayant réussi les deux premières années d’une licence spéciale « PE » étant dispensés des épreuves écrites d’admissibilité.

Des rémunérations de misère pour des lauréats de concours de catégorie A : en net, moins que le SMIC durant l’année d’élève fonctionnaire, à peine 10 % au-dessus lors de l’année de fonctionnaire stagiaire. Contrairement à ce qu’affirme le ministère, l’ « attractivité » n’est pas au rendez- vous !

Suite de l’article sur le site SNUDI-FO

Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO : Cliquez ICI