Mouvement de grève, décembre 2024 « 3 jours de carence, 3 jours de grève et plus jusqu’à gagner! »

Rappels importants :

  • La déclaration d’intention de grève doit être envoyée au plus tard 48h avant la grève, document type à trouver ici..
  • Prévenir les parents par un mot.
  • Si le directeur est gréviste, il n’est pas obligé d’être présent à l’école le jour de la grève.
  • La commune doit mettre en place un service d’accueil s’il y a plus de 25 % de gréviste du personnel enseignant dans une école.

Mobilisations jeudi 5 décembre 2024 à :

Orléans à 10h30 Cathédrale

Montargis 10h30 place du Pâtis

10, 11 et 12 décembre 2024 : GRÈVES ET MOBILISATION

Le Gouvernement, par l’intermédiaire du ministre KASBARIAN, s’attaque une fois de plus, et de manière intolérable, aux fonctionnaires et agents de la Fonction Publique.

Non content de supprimer la GIPA, de refuser toute revalorisation de leur traitement pour cette année et, a minima, la suivante, le ministre, sans s’embarrasser d’un quelconque dialogue social et en s’appuyant sur des éléments tronqués, vient d’annoncer des mesures violentes et pénalisantes que nous condamnons !

– Désinformation sur la réalité de la Fonction Publique !
– Précarisation de l’ensemble des agents de la Fonction Publique !
– Démolition de la Fonction Publique et du statut général des fonctionnaires !

FO Fonction Publique s’insurge et prépare la riposte

Face à la violence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gouvernement minoritaire brandit déjà la menace du 49-3 pour faire passer un budget d’une brutalité sans précédent : gel des salaires,suppressions de milliers de postes dans les services publics, jours de carence, destruction de la Sécu… Et ce dans un contexte de plans sociaux en chaîne, menaçant des centaines de milliers d’emplois.

Face à la violence des attaques menées par un gouvernement et un ministre qui proclament leur admiration pour Elon Musk et leur volonté de prendre modèle sur ses méthodes pour « lutter contre l’excès de bureaucratie », il faut une riposte à la hauteur.

C’est ce que disent les personnels depuis la rentrée, dans les motions adoptées en réunions syndicales et intersyndicales : « On a tiré le bilan des 14 journées de grève contre la réforme des retraites. Il nous faut organiser un vrai rapport de force. Pas une nouvelle journée d’action pour protester, pas une manifestation sans lendemain, mais la grève, la grève jusqu’à obtention de nos revendications. »

L’intersyndicale des cheminots appelle à la grève illimitée à partir du 11 décembre. Ils ont raison !

Pour Force Ouvrière, si les trains, les services publics et les établissements scolaires s’arrêtent, cela fournira un puissant levier à même de bloquer l’ensemble des mesures gouvernementales !

Pour cette raison, la FNEC FP-FO, avec sa fédération de fonctionnaires la FGF-FO, propose de discuter de se joindre à la grève des cheminots, dans l’unité la plus large.

Nous aiderons à organiser cette discussion à tous les niveaux : école, service, établissement, intersyndicale départementale et même nationale.

La FNEC FP-FO invite à organiser des assemblées générales partout pour décider.
– Abandon des 4000 suppressions de postes et la création des postes nécessaires !
– Abandon des jours de carence et de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90% !
– Augmentation immédiate de la valeur du point d’indice !
– Abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne !
– Retrait de toutes les contre-réformes qui détruisent l’École publique !

Formulaire de renseignements pour indiquer sa participation à la grève : https://framaforms.org/participation-au-mouvement-de-greve-decembre-2024-1732009204

Déclaration d’intention de grève à compléter et à envoyer 48h avant la grève (possibilité d’envoyer une copie au SNUDI-FO45) https://snudifo45.fr/wp-content/uploads/2024/11/Declaration-individuelle_Intention_Greve.doc

Audience intersyndicale à la DSDEN mercredi 13 novembre

Après l’appel des syndicats des enseignants et du personnel de l’éducation nationale de Force Ouvrière (SNFOLC, Syndicat national Force ouvrière des lycées et collèges et SNUDIFO, Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs, Force Ouvrière) et le soutient d’autres organisations syndicales (SNALC, SUD, CGT), une cinquantaine de personnes se sont réunies devant la DSDEN ce mercredi 13 novembre pour faire entendre leurs inquiétudes : projet de 3 jours de carence et 90% de salaire en cas d’arrêts maladie, projet de suppressions de 4000 postes dans le premier degré, maintien des groupes de niveaux. Le tout dans un climat inquiétant, avec des classes surchargées, un manque de personnel à tous les niveaux, une inclusion forcée sans moyen.

Le SNUDI-FO a profité d’être enfin accueilli à la DSDEN pour évoquer des problématiques locales : fiches RSST transmises sans réponse de l’administration ou encore des demandes de protections fonctionnelles après des intrusions et menaces vis-à-vis des personnels toujours sans réponse. De même, le SNUDI-FO 45 a évoqué plusieurs manquements au cadre réglementaire de la part de l’institution. Il est intervenu à propos du non-respect du calendrier pour la réalisation des évaluations PPCR (aucune réelle compensation formulée auprès des enseignants concernés). Il a aussi été obligé d’intervenir auprès de collègues qui se sont vus refuser des congés de droit pourtant justifiés avec des documents, principalement lors de demandes de gardes d’enfants.

Les deux personnes qui ont accueilli l’intersyndical, Mr Gachet, secrétaire générale et Mme BUDON-DUBARRY, inspectrice d’académie, directrice académique adjointe, ont pris notes des observations et des requêtes formulées.

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Bloquons Kasbarian, Genetet et pour gagner ensemble : la grève dès maintenant !

Les annonces relatives au projet de budget 2025 répandent la colère dans les écoles, les établissements et les services. Dans les réunions syndicales qui se tiennent quotidiennement, les personnels expriment leur rejet des mesures envisagées par ce gouvernement illégitime.

Ils n’acceptent ni les 4 000 suppressions de postes d’enseignants, qui aggraveront encore leurs conditions de travail, ni les scandaleuses mesures visant à instaurer trois jours de carence et à réduire l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90% ! Ils calculent tous les pertes financières considérables que provoqueraient pour eux ces projets.

En Charente-Maritime, en Gironde, en Indre-et-Loire, en Moselle, dans les Yvelines… Ils adoptent des motions rappelant leurs revendications :

  • L’abandon des 4000 suppressions de postes et la création des postes nécessaires !
  • L’abandon des jours de carence et de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90% !
  • L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice !
  • L’abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne !
  • Le retrait de toutes les contre-réformes qui détruisent l’École publique !

Partout ils discutent de la manière la plus efficace de faire reculer le gouvernement. Ils ont tous conscience que les journées d’action isolées, aussi puissantes soient-elles, et même « dans la durée » comme en 2023, ne suffiront pas pour faire reculer le gouvernement.

Partout ils discutent de l’organisation de la grève pour gagner, de la grève jusqu’à satisfaction.

Ainsi, les personnels de l’école St-Didier en Velay (Haute-Loire) indiquent dans leur motion : « Nous appelons les collègues à discuter et à engager une mobilisation contre ces attaques sans précédent dans la Fonction Publique, par tous les moyens nécessaires, y compris la grève. L’appel unitaire à la grève (le 21 novembre) des cheminots ne pourrait-il pas constituer un point d’appui pour une mobilisation de grande ampleur ? »

Hier, les fédérations de fonctionnaires FO et CGT ont claqué la porte de la réunion avec le ministre Kasbarian en indiquant qu’elles appelleront à la grève.
Les cheminots lancent une grève d’avertissement le 21 novembre et menacent de bloquer si le gouvernement refuse de répondre à leurs revendications.
La FNEC FP-FO propose l’action commune aux autres fédérations de l’Education nationale : l’action
pour gagner, pas les journées d’action, la vraie grève, et le « tous ensemble » !

Déclaration liminaire des élus FNEC-FP-FO lors du CAAS -Commission académique d’action sociale- du 17 septembre 2024

Élus à la Commission académique d’action sociale de l’académie Orléans-Tours, les représentants de la FNEC-FP-FO (Fédération Nationale de l’Education et de la Culture, Fonction Publique, Force Ouvrière) ont fait une déclaration liminaire préalable à la réunion, dénonçant la politique actuelle et le retard inacceptable du ministère pour pour définir le budget alloué aux actions sociales.

« Déclaration CAAS du 17 septembre 2024
La rentrée scolaire se déroule cette année dans une situation d’une
gravité inédite où, depuis la démission du gouvernement Attal le 16
juillet, le président Macron refuse de prendre en compte le résultat des
élections législatives, alors que les salariés se sont massivement rendus
aux urnes pour exprimer le rejet de sa politique.
Le jeudi 5 septembre 2024, le président Macron a décidé de nommer
Michel Barnier Premier ministre, confirmant ainsi sa volonté de
poursuivre et d’aggraver les attaques contre les travailleurs.
Il répond positivement à la demande du MEDEF qui refuse l’abrogation
de la réforme des retraites, le SMIC à 1600 euros, et exige la mise en
œuvre de la réforme de l’assurance chômage ou encore la poursuite des
aides aux entreprises sans contreparties.
Au nom du « déficit », le président Macron compte bien faire payer le
prix fort aux salariés et à la population. Son gouvernement soi-disant «
démissionnaire » prépare un budget d’austérité pour 2025 qui poursuit la
destruction des services publics et le gel du point d’indice des
fonctionnaires.
La Sécurité sociale, les droits des assurés sociaux, les congés
maladies… : tout devrait y passer.
Pendant ce temps des centaines de milliards sont déversés pour les
actionnaires et pour la marche à la guerre.
La FNEC-FP-FO tient à dénoncer les conditions dans lesquelles le
budget de l’Action Sociale si important pour les personnels de
l’Education Nationale en particulier les plus fragiles financièrement, a été
géré en juin dernier. En effet, les personnels ont encore subi la politique
du président Macron qui a choisi de dissoudre l’Assemblée et a
volontairement paralysé le pays. La FNEC-FP-FO s’indigne de la
suspension par l’académie, de ce fait, d’une grande partie des
prestations plus que nécessaires aux personnels.
C’est inacceptable !
Qu’en est-il aujourd’hui, des décisions prises de suspension de
paiement de ces prestations ? Nous demandons un bilan à l’occasion de
cette CAAS.
Alors que la précarité ne cesse de s’accroître chez les personnels en
particulier touchés par l’inflation orchestrée par la politique économique
du président Macron, le budget alloué en 2024 est très inquiétant. Il est
en baisse par rapport à 2023. Nous contestons ce choix et exigeons que
le budget soit revu à la hausse pour 2025. »