Budget austéritaire, casse du Statut, jours de carence, contre-réformes… Le gouvernement veut passer en force ! Nous ne laisserons pas faire !

Le gouvernement veut dérouler sa politique austéritaire et maintenir les dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux et d’exonérations de cotisations sociales au patronat. En difficulté pour faire passer son budget de 60 milliards d’euros de coupes, il brandit la menace d’un 49-3. La ministre Genetet confirme quant à elle les suppressions de 4000 postes d’enseignants à la rentrée 2025. Elle veut poursuivre et aggraver les contre-réformes, notamment le « Choc des savoirs ». Toutes ces mesures suscitent déjà la colère des personnels.

Mais ce n’est pas tout !

Il faudrait réaliser ces économies sur le dos des salariés et des services publics, en allongeant de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et en réduisant de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire. Ajoutons à cela une possible deuxième « journée de solidarité » c’est-à-dire une nouvelle journée de travail gratuit ainsi que de nouvelles attaques contre le Statut des Fonctionnaires. En effet, le ministre de la Fonction publique a annoncé que les mesures de l’ex-ministre Guerini ne devaient pas « être mises à la poubelle ». Il se déclare favorable à la rémunération au mérite, à la suppression des catégories A B et C, et au licenciement des fonctionnaires pour insuffisance
professionnelle…

Ça suffit ! La coupe est pleine !

Assez de la paupérisation des agents publics alors qu’ils subissent le gel du point d’indice et la perte de pouvoir d’achat depuis des années ! Assez de stigmatisation alors que les personnels subissent la dégradation des conditions de travail avec les classes surchargés, l’école inclusive systématique et forcée, le recul de l’âge de départ à la retraite avec la réforme Macron-Borne !

Suite à l’alerte sociale déposée par l’intersyndicale, la question de la grève est posée

Les fédérations de l’Education nationale ont exigé en commun face à la ministre Genetet :
– Abrogation de la réforme des retraites
– Annulation des 4000 suppressions de postes et création des postes nécessaires
– Abandon du « Choc des savoirs » et du Pacte
– Revalorisation des salaires sans contrepartie
– Un statut pour les AESH…

La déclaration intersyndicale se concluait par : « En l’absence de réponse, notamment à notre alerte sociale unitaire déposée le 13 octobre et au préavis de grève qui y est associé, nous organiserons rapidement avec les personnels les mobilisations nécessaires. »

La ministre et le gouvernement ont répondu par le mépris et les provocations. Ils ne nous laissent pas d’autre choix que de préparer au plus vite le rapport de force pour les contraindre à nous donner satisfaction. La FNEC FP-FO s’est adressée aux autres fédérations pour leur proposer d’organiser ensemble la mobilisation nécessaire. Elle appelle les personnels à se réunir dès la rentrée pour discuter des revendications et décider des moyens de les faire aboutir, à participer aux réunions syndicales pour préparer la grève pour gagner !

Un préavis de grève de la FNEC FP-FO couvre les collègues sur toute la période.

Déclaration liminaire des élus FNEC-FP-FO lors du CAAS -Commission académique d’action sociale- du 17 septembre 2024

Élus à la Commission académique d’action sociale de l’académie Orléans-Tours, les représentants de la FNEC-FP-FO (Fédération Nationale de l’Education et de la Culture, Fonction Publique, Force Ouvrière) ont fait une déclaration liminaire préalable à la réunion, dénonçant la politique actuelle et le retard inacceptable du ministère pour pour définir le budget alloué aux actions sociales.

« Déclaration CAAS du 17 septembre 2024
La rentrée scolaire se déroule cette année dans une situation d’une
gravité inédite où, depuis la démission du gouvernement Attal le 16
juillet, le président Macron refuse de prendre en compte le résultat des
élections législatives, alors que les salariés se sont massivement rendus
aux urnes pour exprimer le rejet de sa politique.
Le jeudi 5 septembre 2024, le président Macron a décidé de nommer
Michel Barnier Premier ministre, confirmant ainsi sa volonté de
poursuivre et d’aggraver les attaques contre les travailleurs.
Il répond positivement à la demande du MEDEF qui refuse l’abrogation
de la réforme des retraites, le SMIC à 1600 euros, et exige la mise en
œuvre de la réforme de l’assurance chômage ou encore la poursuite des
aides aux entreprises sans contreparties.
Au nom du « déficit », le président Macron compte bien faire payer le
prix fort aux salariés et à la population. Son gouvernement soi-disant «
démissionnaire » prépare un budget d’austérité pour 2025 qui poursuit la
destruction des services publics et le gel du point d’indice des
fonctionnaires.
La Sécurité sociale, les droits des assurés sociaux, les congés
maladies… : tout devrait y passer.
Pendant ce temps des centaines de milliards sont déversés pour les
actionnaires et pour la marche à la guerre.
La FNEC-FP-FO tient à dénoncer les conditions dans lesquelles le
budget de l’Action Sociale si important pour les personnels de
l’Education Nationale en particulier les plus fragiles financièrement, a été
géré en juin dernier. En effet, les personnels ont encore subi la politique
du président Macron qui a choisi de dissoudre l’Assemblée et a
volontairement paralysé le pays. La FNEC-FP-FO s’indigne de la
suspension par l’académie, de ce fait, d’une grande partie des
prestations plus que nécessaires aux personnels.
C’est inacceptable !
Qu’en est-il aujourd’hui, des décisions prises de suspension de
paiement de ces prestations ? Nous demandons un bilan à l’occasion de
cette CAAS.
Alors que la précarité ne cesse de s’accroître chez les personnels en
particulier touchés par l’inflation orchestrée par la politique économique
du président Macron, le budget alloué en 2024 est très inquiétant. Il est
en baisse par rapport à 2023. Nous contestons ce choix et exigeons que
le budget soit revu à la hausse pour 2025. »

Rendez-vous de carrière hors délai, l’administration répondu au SNUDI-FO45

Suite au courrier envoyé à l’administration il y a plusieurs jours, faisant état de plusieurs retards dans les informations transmises aux collègues concernés par un rendez-vous de carrière, l’administration a répondu.

Il a été indiqué que les  » IEN ont également été informés de la liste des personnels concernés et sauront adapter leur action auprès des enseignants concernés. »

Pour les enseignants concernés, vous avez toujours la possibilité de solliciter l’aide du SNUDI-FO45 pour être accompagner pendant la préparation de ce moment : https://framaforms.org/snudi-fo-45-fiche-de-suivi-pour-un-accompagnement-au-rdv-de-carriere-ppcr-annee-2024-2025-1726559358

« 64 ans, c’est toujours non! »

Communiqué intersyndical : « 64 ans c’est toujours non ! »

Le nouveau Premier ministre vient d’annoncer l’ouverture d’un chantier pour « améliorer la réforme des retraites ». Après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, il s’agit d’une première reconnaissance que cette réforme est injuste. C’est le résultat de la mobilisation exemplaire de toutes et tous, salariées et salariés, fonctionnaires, actifs·ves ou retraité·es, jeunes et étudiant·es. Nous appelons le premier ministre à suspendre immédiatement la réforme pour permettre son abrogation et à organiser une conférence de financement des retraites au cours de laquelle les organisations syndicales démontreront qu’il est possible de revenir sur les 64 ans.

L’avenir des retraites mérite un débat de haut niveau : il faut pouvoir aborder l’ensemble des questions et discuter de l’ensemble des paramètres. C’est ainsi qu’il faut supprimer les mesures d’âge de la précédente réforme tout en consolidant l’avenir de notre système de retraites par répartition.

Alors que 8 Françaises et Français sur 10 restent opposés à la réforme, le premier ministre a annoncé son souhait d’une nouvelle méthode démocratique redonnant la main au parlement et aux acteurs sociaux. Nos organisations sont prêtes à participer à tous les rendez-vous de concertation et de négociation sur toutes les questions de retraite : les mesures d’âge qui doivent être abrogées, l’égalité femmes/hommes, la pénibilité, l’emploi des senior·es, les carrières longues… , les problèmes qui se posaient avant les 64 ans sont encore accrus par la réforme. Il faut donc en suspendre son application pour pouvoir traiter sérieusement ces questions cruciales.

De même, le refus de revalorisation des pensions au 1er janvier est une injustice : les retraité·es ne sont pas plus des privilégié·es que les actifs·ves. Il y a 2 millions de retraité·es pauvres, dont la grande majorité sont des femmes, la revalorisation de leur petite retraite est une mesure de justice sociale !

Retrouvez le communiqué intersyndical « 64 ans c’est toujours non ! » : Cliquez ICI

Rendez-vous de carrière hors calendrier légal, le SNUDI-FO45 écrit à l’administration

Lors de ce début d’année scolaire 2024 2025, nous avons plusieurs fois appris que les collègues concernés par un rendez-vous de carrière cette année n’avaient pas été informés en temps en heure avant l’été, en respect de l’article 3 de l’arrêté du 5 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, d’éducation et de psychologues du ministère chargé de l’éducation nationale.

L’administration a reconnu auprès des collègues une « erreur technique ». Nous avons malgré tout écrit à l’administration pour demander une compensation permettant aux collègues de préparer sereinement et correctement les rendez-vous de carrière.

Document de préparation au rendez-vous de carrière

Avant la réalisation du rendez-vous de carrière, il est possible pour les collègues de transmettre un document rempli au préalable à l’IEN pour mettre en avant tous les éléments le concernant.

Document à retrouver ici.

Pour les collègues qui le souhaitent, il est possible de demander l’aide du SNUDI-FO45 pour le rendez-vous de carrière.

Accompagnement pour son rendez-vous de carrière

Le SNUDI-FO 45 se mobilise pour orienter, accompagner, guider et défendre si besoin les collègues qui auront un rendez-vous de carrière cette année.
Ils sont invités à remplir le formulaire suivant pour nous communiquer leurs besoins.

En cas de difficulté pour le remplir, vous pouvez aussi nous contacter en utilisant l’espace « Nous conctacter »

Mobilisation pour défendre l’enseignement spécialisé !

Un bilan catastrophique dans l’Éducation Nationale

Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico- sociaux faute de places.
Ce sont donc 24 000 élèves dont le droit à bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés et/ou à leur handicap sera bafoué pour des raisons d’économies budgétaires. Ces élèves sont bien souvent inscrits d’office en classe ordinaire, situation d’autant plus inacceptable que les conditions de travail des personnels dans les écoles et les établissements sont de plus en plus désastreuses.

Bon nombre d’enfants sont également scolarisés avec moins de 6h par semaine en enseignement ordinaire et finissent par vivre une déscolarisation totale. L’Éducation nationale est d’ailleurs régulièrement sanctionnée suite à des recours de parents dénonçant le manque de moyens mis au service de la
scolarisation de leurs enfants (ex : CAA de Nantes du 16 juillet 2024).

Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève.

La Fédération Nationale de l’Enseignement et de la Culture dans la Fonction Pulique, Force Ouvrière -FNEC FP FO – qui regroupe notamment les syndicats de Force Ouvrière du premier degré, du second degré, des personnels administratifs, ou encore des personnels de direction avait pris l’initiative avec d’autres organisations de la confédération Force Ouvrière d’organiser une journée de mobilisation à Paris le 25 janvier dernier pour défendre l’enseignement spécialisé et adapté.

À la suite de cette mobilisation réussie, ces organisations invitent les personnels, adhérents ou non, à signer massivement la pétition en ligne pour exiger la défense de l’enseignement adapté et spécialisé, le maintien et la création de places dans les établissements spécialisés, le recrutement d’enseignants spécialisés et d’AESH ou encore un statut de fonctionnaire pour les AESH.

Notre fédération partage cette initiative et appelle à signer cette pétition :

https://www.fo-fnecfp.fr/petition-defense-de-lenseignement-specialise/?

Le SNUDI-FO 45 écrit au DASEN du Loiret à propos des évaluations généralisées

« Mr le DASEN du Loiret

Mr le chef de la division des écoles

Mesdames, messieurs les IEN de circonscription.

En cette période de préparation à la rentrée scolaire, notre syndicat SNUDI-FO 45 a pris connaissance de certains éléments concernant les évaluations nationales. Il nous semble nécessaire d’en échanger avec vous afin de veiller au bon déroulement de cette rentrée scolaire.Passation des évaluations dans les écoles.

Les enseignants ont déjà reçu dans les boites mails des écoles un courriel daté du 26 août indiquant les dates et les modalités de passation et des remontées des évaluations dans les classes du CP au CM2.

Ces évaluations ne bénéficient d’aucun cadrage institutionnel (ni obligation de service, ni inscrit dans les 108h pour les remontées) et ne sont donc en aucun cas des obligations.

Nous rappellerons prochainement à tous les enseignants que ces passations et ces remontées ne peuvent aller à l’encontre de la liberté pédagogique et que chacun est libre, ou non, de les réaliser dans sa classe et d’en faire les remontées.

Nous vous remercions donc par avance de laisser le choix aux collègues de faire ou non ces évaluations.

En vous remerciant pour votre compréhension en en vous priant de croire à notre attachement à l’Éducation Nationale.

Respectueusement. »