


Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs, Professeurs des écoles, PsyEN et AESH – Force ouvrière du 45
Les annonces relatives au projet de budget 2025 répandent la colère dans les écoles, les établissements et les services. Dans les réunions syndicales qui se tiennent quotidiennement, les personnels expriment leur rejet des mesures envisagées par ce gouvernement illégitime.
Ils n’acceptent ni les 4 000 suppressions de postes d’enseignants, qui aggraveront encore leurs conditions de travail, ni les scandaleuses mesures visant à instaurer trois jours de carence et à réduire l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90% ! Ils calculent tous les pertes financières considérables que provoqueraient pour eux ces projets.
En Charente-Maritime, en Gironde, en Indre-et-Loire, en Moselle, dans les Yvelines… Ils adoptent des motions rappelant leurs revendications :
Partout ils discutent de la manière la plus efficace de faire reculer le gouvernement. Ils ont tous conscience que les journées d’action isolées, aussi puissantes soient-elles, et même « dans la durée » comme en 2023, ne suffiront pas pour faire reculer le gouvernement.
Partout ils discutent de l’organisation de la grève pour gagner, de la grève jusqu’à satisfaction.
Ainsi, les personnels de l’école St-Didier en Velay (Haute-Loire) indiquent dans leur motion : « Nous appelons les collègues à discuter et à engager une mobilisation contre ces attaques sans précédent dans la Fonction Publique, par tous les moyens nécessaires, y compris la grève. L’appel unitaire à la grève (le 21 novembre) des cheminots ne pourrait-il pas constituer un point d’appui pour une mobilisation de grande ampleur ? »
Hier, les fédérations de fonctionnaires FO et CGT ont claqué la porte de la réunion avec le ministre Kasbarian en indiquant qu’elles appelleront à la grève.
Les cheminots lancent une grève d’avertissement le 21 novembre et menacent de bloquer si le gouvernement refuse de répondre à leurs revendications.
La FNEC FP-FO propose l’action commune aux autres fédérations de l’Education nationale : l’action
pour gagner, pas les journées d’action, la vraie grève, et le « tous ensemble » !
La note de service vient de sortir. Vous trouverez ci-dessous des informations pratiques.
Nous vous joignons ci-dessous quelques liens utiles :
– Calculateur de barème et fiche de suivi mis à disposition des départements par le Snudi national : https://fo-snudi.fr/permutations/
– Lien vers la carte des résultats des années précédentes : Carte résultats
– Lien vers la Note de service parue au BO spécial n° 5 du 31 octobre : NS mouvement inter
– Lien vers les lignes directrices de gestion du 22 octobre 2024 :LDG mobilité
– Lien vers les pièces justificatives à fournir : Pièces justificatives
Calendrier des opérations
L’absence de transmission de la confirmation de demande au plus tard le 12 décembre 2024 entraînera automatiquement l’annulation de la participation au mouvement.
Mouvement “poste à profil” POP :
Les collègues qui envisagent de participer au mouvement peuvent solliciter l’aide du SNUDI-FO. Ils peuvent remplir le formulaire d’aide (https://fo-snudi.fr/permutations/ ) et nous transmettre les éléments être accompagnés ( https://snudifo45.fr/wp-content/uploads/2024/11/fiche_suivi_permut_2025.doc)
Dans le doute, n’hésitez pas à écrire au SNUDI-FO 45 !
Le gouvernement veut dérouler sa politique austéritaire et maintenir les dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux et d’exonérations de cotisations sociales au patronat. En difficulté pour faire passer son budget de 60 milliards d’euros de coupes, il brandit la menace d’un 49-3. La ministre Genetet confirme quant à elle les suppressions de 4000 postes d’enseignants à la rentrée 2025. Elle veut poursuivre et aggraver les contre-réformes, notamment le « Choc des savoirs ». Toutes ces mesures suscitent déjà la colère des personnels.
Mais ce n’est pas tout !
Il faudrait réaliser ces économies sur le dos des salariés et des services publics, en allongeant de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et en réduisant de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire. Ajoutons à cela une possible deuxième « journée de solidarité » c’est-à-dire une nouvelle journée de travail gratuit ainsi que de nouvelles attaques contre le Statut des Fonctionnaires. En effet, le ministre de la Fonction publique a annoncé que les mesures de l’ex-ministre Guerini ne devaient pas « être mises à la poubelle ». Il se déclare favorable à la rémunération au mérite, à la suppression des catégories A B et C, et au licenciement des fonctionnaires pour insuffisance
professionnelle…
Ça suffit ! La coupe est pleine !
Assez de la paupérisation des agents publics alors qu’ils subissent le gel du point d’indice et la perte de pouvoir d’achat depuis des années ! Assez de stigmatisation alors que les personnels subissent la dégradation des conditions de travail avec les classes surchargés, l’école inclusive systématique et forcée, le recul de l’âge de départ à la retraite avec la réforme Macron-Borne !
Suite à l’alerte sociale déposée par l’intersyndicale, la question de la grève est posée
Les fédérations de l’Education nationale ont exigé en commun face à la ministre Genetet :
– Abrogation de la réforme des retraites
– Annulation des 4000 suppressions de postes et création des postes nécessaires
– Abandon du « Choc des savoirs » et du Pacte
– Revalorisation des salaires sans contrepartie
– Un statut pour les AESH…
La déclaration intersyndicale se concluait par : « En l’absence de réponse, notamment à notre alerte sociale unitaire déposée le 13 octobre et au préavis de grève qui y est associé, nous organiserons rapidement avec les personnels les mobilisations nécessaires. »
La ministre et le gouvernement ont répondu par le mépris et les provocations. Ils ne nous laissent pas d’autre choix que de préparer au plus vite le rapport de force pour les contraindre à nous donner satisfaction. La FNEC FP-FO s’est adressée aux autres fédérations pour leur proposer d’organiser ensemble la mobilisation nécessaire. Elle appelle les personnels à se réunir dès la rentrée pour discuter des revendications et décider des moyens de les faire aboutir, à participer aux réunions syndicales pour préparer la grève pour gagner !
Un préavis de grève de la FNEC FP-FO couvre les collègues sur toute la période.
Élus à la Commission académique d’action sociale de l’académie Orléans-Tours, les représentants de la FNEC-FP-FO (Fédération Nationale de l’Education et de la Culture, Fonction Publique, Force Ouvrière) ont fait une déclaration liminaire préalable à la réunion, dénonçant la politique actuelle et le retard inacceptable du ministère pour pour définir le budget alloué aux actions sociales.
« Déclaration CAAS du 17 septembre 2024
La rentrée scolaire se déroule cette année dans une situation d’une
gravité inédite où, depuis la démission du gouvernement Attal le 16
juillet, le président Macron refuse de prendre en compte le résultat des
élections législatives, alors que les salariés se sont massivement rendus
aux urnes pour exprimer le rejet de sa politique.
Le jeudi 5 septembre 2024, le président Macron a décidé de nommer
Michel Barnier Premier ministre, confirmant ainsi sa volonté de
poursuivre et d’aggraver les attaques contre les travailleurs.
Il répond positivement à la demande du MEDEF qui refuse l’abrogation
de la réforme des retraites, le SMIC à 1600 euros, et exige la mise en
œuvre de la réforme de l’assurance chômage ou encore la poursuite des
aides aux entreprises sans contreparties.
Au nom du « déficit », le président Macron compte bien faire payer le
prix fort aux salariés et à la population. Son gouvernement soi-disant «
démissionnaire » prépare un budget d’austérité pour 2025 qui poursuit la
destruction des services publics et le gel du point d’indice des
fonctionnaires.
La Sécurité sociale, les droits des assurés sociaux, les congés
maladies… : tout devrait y passer.
Pendant ce temps des centaines de milliards sont déversés pour les
actionnaires et pour la marche à la guerre.
La FNEC-FP-FO tient à dénoncer les conditions dans lesquelles le
budget de l’Action Sociale si important pour les personnels de
l’Education Nationale en particulier les plus fragiles financièrement, a été
géré en juin dernier. En effet, les personnels ont encore subi la politique
du président Macron qui a choisi de dissoudre l’Assemblée et a
volontairement paralysé le pays. La FNEC-FP-FO s’indigne de la
suspension par l’académie, de ce fait, d’une grande partie des
prestations plus que nécessaires aux personnels.
C’est inacceptable !
Qu’en est-il aujourd’hui, des décisions prises de suspension de
paiement de ces prestations ? Nous demandons un bilan à l’occasion de
cette CAAS.
Alors que la précarité ne cesse de s’accroître chez les personnels en
particulier touchés par l’inflation orchestrée par la politique économique
du président Macron, le budget alloué en 2024 est très inquiétant. Il est
en baisse par rapport à 2023. Nous contestons ce choix et exigeons que
le budget soit revu à la hausse pour 2025. »
Suite au courrier envoyé à l’administration il y a plusieurs jours, faisant état de plusieurs retards dans les informations transmises aux collègues concernés par un rendez-vous de carrière, l’administration a répondu.
Il a été indiqué que les » IEN ont également été informés de la liste des personnels concernés et sauront adapter leur action auprès des enseignants concernés. »
Pour les enseignants concernés, vous avez toujours la possibilité de solliciter l’aide du SNUDI-FO45 pour être accompagner pendant la préparation de ce moment : https://framaforms.org/snudi-fo-45-fiche-de-suivi-pour-un-accompagnement-au-rdv-de-carriere-ppcr-annee-2024-2025-1726559358
Communiqué intersyndical : « 64 ans c’est toujours non ! »
Le nouveau Premier ministre vient d’annoncer l’ouverture d’un chantier pour « améliorer la réforme des retraites ». Après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, il s’agit d’une première reconnaissance que cette réforme est injuste. C’est le résultat de la mobilisation exemplaire de toutes et tous, salariées et salariés, fonctionnaires, actifs·ves ou retraité·es, jeunes et étudiant·es. Nous appelons le premier ministre à suspendre immédiatement la réforme pour permettre son abrogation et à organiser une conférence de financement des retraites au cours de laquelle les organisations syndicales démontreront qu’il est possible de revenir sur les 64 ans.
L’avenir des retraites mérite un débat de haut niveau : il faut pouvoir aborder l’ensemble des questions et discuter de l’ensemble des paramètres. C’est ainsi qu’il faut supprimer les mesures d’âge de la précédente réforme tout en consolidant l’avenir de notre système de retraites par répartition.
Alors que 8 Françaises et Français sur 10 restent opposés à la réforme, le premier ministre a annoncé son souhait d’une nouvelle méthode démocratique redonnant la main au parlement et aux acteurs sociaux. Nos organisations sont prêtes à participer à tous les rendez-vous de concertation et de négociation sur toutes les questions de retraite : les mesures d’âge qui doivent être abrogées, l’égalité femmes/hommes, la pénibilité, l’emploi des senior·es, les carrières longues… , les problèmes qui se posaient avant les 64 ans sont encore accrus par la réforme. Il faut donc en suspendre son application pour pouvoir traiter sérieusement ces questions cruciales.
De même, le refus de revalorisation des pensions au 1er janvier est une injustice : les retraité·es ne sont pas plus des privilégié·es que les actifs·ves. Il y a 2 millions de retraité·es pauvres, dont la grande majorité sont des femmes, la revalorisation de leur petite retraite est une mesure de justice sociale !
Retrouvez le communiqué intersyndical « 64 ans c’est toujours non ! » : Cliquez ICI
Lors de ce début d’année scolaire 2024 2025, nous avons plusieurs fois appris que les collègues concernés par un rendez-vous de carrière cette année n’avaient pas été informés en temps en heure avant l’été, en respect de l’article 3 de l’arrêté du 5 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, d’éducation et de psychologues du ministère chargé de l’éducation nationale.
L’administration a reconnu auprès des collègues une « erreur technique ». Nous avons malgré tout écrit à l’administration pour demander une compensation permettant aux collègues de préparer sereinement et correctement les rendez-vous de carrière.
Avant la réalisation du rendez-vous de carrière, il est possible pour les collègues de transmettre un document rempli au préalable à l’IEN pour mettre en avant tous les éléments le concernant.
Pour les collègues qui le souhaitent, il est possible de demander l’aide du SNUDI-FO45 pour le rendez-vous de carrière.
Le SNUDI-FO 45 se mobilise pour orienter, accompagner, guider et défendre si besoin les collègues qui auront un rendez-vous de carrière cette année.
Ils sont invités à remplir le formulaire suivant pour nous communiquer leurs besoins.
En cas de difficulté pour le remplir, vous pouvez aussi nous contacter en utilisant l’espace « Nous conctacter »